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Platform

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.05/5

vos avis

14 critiques: 3.5/5

visiteurnote
Illitch Dillinger 4
Manolo 2
Mounir 4
Bastian Meiresonne 3
koalaurent 2
Nicolas D. 5
La girardasse 3.75
ntvn 4.5
JoHell 3
David Federmann 3.75
Pikul 3.5
Secret Tears 3.25
Toxicguineapig 2.5
Bama Dillert 4.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Au fil du temps

Second film, mais premier scénario écrit par JIA, qui n'avait pu le réaliser vu la longueur. On sent une véritable sincérité, une nécessité d'exprimer de larges parts autobiographiques; tout ce qui s'efface au fur et à mesure de son oeuvre de plus en plus auteurisant et poseur. La fraîcheur des interprètes, l'audace du propos, le fin sens de l'observation en font un régal...trop long. Style propre de JIA, ses longs plans s'éternisant sont une image de marque absolument éprouvante. Figure stylistique, son film gagnerait en force, si seulement il osait couper dans ce qu'il filme. Aucun doute, que ce procédé plaise à un certain public - personnellement, il atteint mes limites. Reste, que "Platform" reste son meilleur film à ce jour; une ode à une adolescence passée, un message lourd de sens adressé à ses compatriotes; une oeuvre absolument sincère dans sa démarche.

16 décembre 2005
par Bastian Meiresonne


La coupure temporelle !

Franchement je sais pas pourquoi les réalisateurs chinois font toujours un peu ce genre de films. Ça m'a fait pensé à Bling Shaft, à All Tomorrow's Parties, voire aussi un peu à Voyageurs et magiciens... toujours la même ambiance, les mêmes décors aussi beaux et sales à la fois, la vie réelle est là devant nos yeux, triste. Ils arrivent à chaque fois à nous montrer cette amertume qui plane sur ces villages reculés de la Chine, ce "mal de vivre" ambiant, exprimée autant par la jeune génération que les anciens. Ce sont également des regards intimistes qui nous proposés, très contemplatifs à la fois, où le temps paraît ne pas prendre prise sur ces endroits... D'une génération à l'autre, on a l'impression que tout est figé, l'eternel recommencement. Je ressens à chaque devant ces films comme le poid du labeur de toute une vie de ces gens, une réflesion pessimiste omniprésente. Pour parler plus précisemment de Platform, le contexte politique met tout de suite les choses au clair sur la nature du film. L'histoire est longue, mélangeant la vie d'une troupe d'artistes à la société de tous les interdits. C'est parfois très lent, voire même super-mega-lent, c'est d'ailleurs un des reproches que l'on puisse faire à ce film qui dure, rappelons-le, 2h45 ! Un bon point par contre pour ZHANG Ke Jia qui sait parfaitement mettre à l'écran la pure société chinoise, d'hier et d'aujourd'hui, de sa jeunesse désorientée et totalement décalée au régime du pays. Globalement, j'ai senti de fortes longueurs (qui auraient largement pu être évitées sans rien enlever au film), qui malgré la très bonne critique ouverte de son auteur sur sa société, laisse le film bien trop ennuyant et immobile. Je me répète mais j'insiste sur le fait que cette immobilité est créée volontairement, mais trop selon moi.

27 juillet 2004
par koalaurent


L'écho.

Le glissement progressif de la Chine depuis le communisme vers le capitalisme sur quinze ans. De l'économie, de la mode ou de la musique, le moindre changement est perçu de manière infime, à mesure qu'il se répand comme une onde depuis les grandes villes chinoises jusqu'aux provinces les plus reculées où le film se déroule. Fait de soubresauts, Platform donne pourtant à voir le monde en mouvement, en perpétuelle évolution. Le premier film bilan sur la Chine contemporaine. Une date. Un chef d'oeuvre du plus passionnant des nouveaux cinéastes de Chine continentale. Et plus que tout, un film Amor.

08 mars 2003
par Nicolas D.


un grand film

J'attends de voir les autres.

19 février 2003
par La girardasse


Chorale éclatée

Le quai, second long-métrage de Jia Zhang-Ke, s’appuie sur des partis pris esthétiques et thématiques très prononcés : en comptant les péripéties individuelles d’acteurs initialement issus de la même troupe, il s’appuie sur une narration à plusieurs voies, qui sont autant de points de repères permettant de varier les registres habilement (la comédie, le drame, l’étude de caractères). Ces destinées parallèles, ancrées dans un contexte socio-politique très marqué (l’ouverture de la Chine à l’économie de marché) permettent également de constater le choc des cultures lorsque le pays commença à s’occidentaliser, par l’intermédiaire de la jeunesse. Formellement, le film joue avec le temps (il dure plus de trois heures) et les effets sur la mise en scène que celui-ci permet. Jia Zhang-Ke construit en effet chacune des séquences de façon tout à fait originale, en utilisant notamment le hors champ pour laisser imaginer au spectateur le dénouement.

29 juillet 2002
par ntvn


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